Les enjeux du mimétisme et de la métamorphose sont au cœur des préoccupations de Michèle Pearson Clarke, et tout particulièrement dans son plus récent projet intitulé Chœur quantique. Il s’agit d’une installation vidéo à quatre canaux présentée sur écrans qui prend racine dans le chant, une activité commune à toutes les cultures, à la fois banale et extraordinaire. Plus particulièrement, elle s’intéresse à l’idée d’un mauvais interprète qui apprend à chanter, baigné par l’insécurité, le doute et la honte. Ainsi l’œuvre se penche sur la vulnérabilité au cœur de cet apprentissage, de façon à explorer la lisibilité, la précarité et l’affinité de la masculinité féminine queer contemporaine. Aux côtés...