Arko Preeka

MONIQUE MOUMBLOW

Arko Preeka

Commissaire—Rachel Echenberg

 

  • Exhibition
© Monique Moumblow—Arko Preeka, 2009, Galerie B-312—Photo: Paul Litherland

Arko Preeka est le premier événement de la série Animaux et enfants – un projet de la commissaire Rachel Echenberg – qui réunira des performances, des oeuvres vidéographiques et des installations pendant le printemps et l’automne 2009. Les œuvres présentées tentent de re-configurer les comportements et les présomptions sociales relatives à la nature humaine en jouant avec l’idée soit d’emprunter une nature autre qu’humaine, soit de partager le contrôle avec des enfants ou des animaux. Le travail des artistes participant à cette série part d’un point de vue bien incarné ; il n’est pas distancié de son sujet par le biais de la mémoire ou du fantasme, mais se lie physiquement à l’autre comme être singulier.—Animaux et enfants se poursuivra à l’automne avec Darren O’Donell, Marcus Coates, Vida Simon, et une soirée de films/vidéos comprenant le travail de Paul Leyton, Noemi McComber, Mammalian Diving Reflex, Milos Tomic et plusieurs autres.

Vivant à Montréal, l’artiste Monique Moumblow est née à Hamilton, en Ontario, et a obtenu son baccalauréat en beaux-arts du Nova Scotia College of Art and Design en 1992. Ses vidéos monobandes ont été visionnées dans des festivals et des galeries en Amérique du Nord et en Europe. Son travail le plus récent, Six Years, fut présenté à la Galerie Optica en janvier 2009. Elle termine présentement sa maîtrise en arts visuels à l’Université Concordia. 

Rachel Echenberg est une artiste multidisciplinaire qui travaille surtout en performance et en vidéo. Elle est la commissaire de plusieurs projets artistiques entrepris à partir de sa position comme artiste.

30 April 2009 to 30 May 2009

—VERNISSAGE JEUDI 30 AVRIL 2009 À 17H

Dans le cadre de
ANIMAUX ET ENFANTS

Monique Moumblow est la mère de jumelles de cinq ans qui sont en période d’apprentissage du langage et des relations humaines.
Arko Preeka, c’est une phrase qu’elles ont inventée et qui avait, pour elles, un sens affectif profond alors qu’il échappait aux autres. En utilisant cette invention langagière unique comme titre de son exposition, Moumblow inscrit son travail dans la multiplicité des sens possibles à l’intérieur comme à l’extérieur du langage. Dans les œuvres vidéographiques et l’installation qui composent cette exposition, on retrouve un va-et-vient constant entre le contrôle et le chaos. La présence des deux filles dans ces œuvres souligne – et perturbe parfois – les structures que leur mère tente de créer.—Chacune des œuvres occupe un espace architectural minimal qui fait ressortir une sensation de contrainte dans le mouvement. Ainsi, dans la petite galerie, une projection vidéo montre les jumelles reçevant deux tricycles soudés dos-à-dos ; le public est alors amené à se demander de quelle manière elles pourront réussir à composer avec cet appareil modifié. Dans la grande salle, un mur érigé en travers de la galerie est muni de deux petites portes, construites à l’échelle des filles de l’artiste. En créant une possibilité de mouvement à même le mur solide, ces portes identiques deviennent des passages fonctionnels permettant au visiteur de les traverser, malgré leur accès limité. Dans une seconde projection vidéo révélant le plan fixe d’un salon, l’immobilité insolite est accentuée par le fait que l’artiste s’y trouve debout dans un cylindre de carton.

—RACHEL ECHENBERG

CALENDRIER

30 avril au 30 mai 2009 : Monique Moumblow—Arko Preeka
12 septembre 2009 : Vida Simon—Leopold
22 au 27 septembre 2009 : Darren O’Donnell (Mammalian Diving Reflex)—Haircuts by Children
8 au 10 octobre 2009 : Suzanne Joly— Prendre mon T avec elle…
12 novembre 2009 : Soirée vidéo—Avec des artistes du Canada et de l’étranger
14 novembre 2009 : Vida Simon— The Suit/ L'habit