RES IPSA LOQUITUR : les faits parlent d'eux-mêmes

Rétrospective Pierre Ayot

RES IPSA LOQUITUR : les faits parlent d'eux-mêmes

Commissaires—Marthe Carrier et Nicolas Mavrikakis  

  • Exposition
© Galerie B-312—Vue partielle de l'exposition Res Ipsa Loquitur

La Galerie B-312 remercie ses membres et ses donateurs, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal, le Conseil des arts du Canada, la Ville de Montréal et le Ministère de la Culture et des Communications pour leur soutien. Elle tient plus particulièrement à remercier tous ceux qui ont rendu possible la recréation deLa croix du mont Royalde Pierre Ayot : plus de 200 donateurs, l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, la Ville de Montréal, le Conseil des arts de Montréal, la Caisse Desjardins du Plateau-Mont-Royal, la Faculté des arts de l’UQAM, la Fabrique culturelle, Infravert, le RCAAQ, le RAAV et la Succession Pierre Ayot. Nicolas Mavrikakis et Marthe Carrier tiennent à remercier Madeleine Forcier, Yan Romanesky, Isabelle Guimond, Yuri Tremblay, Francyne Lord, Julie Boucher, le maire Luc Ferrandez, France St- Jean, Christine Gosselin, Louise-Hélène Lefebvre, Lyne Olivier, Nathalie Saindon, Joanne Germain, Emmanuel Galland, Bastien Gilbert, Bernard Guérin, Olivier Lapierre, Laetitia Leclerc et Jean-François Belisle.

15 octobre 2016 au 12 novembre 2016

Dans le cadre d’une rétrospective majeure sur Pierre Ayot orchestrée par Nicolas Mavrikakis et réunissant plusieurs lieux de diffusion, la Galerie B-312 présente Res Ipsa Loquitur : les faits parlent d’eux-mêmes, une exposition conçue par Marthe Carrier et Nicolas Mavrikakis. Cette exposition découle du projet de recréation de La croix du mont Royal, de Pierre Ayot, une œuvre présentée lors de l’événement Corridart, exposition d’art public s’étalant sur plusieurs kilomètres de la rue Sherbrooke dans le cadre des Jeux olympiques de 1976, mais que le maire de l’époque, Jean Drapeau, fit détruire.—Cette exposition permet de voir le coffret de sérigraphies Corridart. Pour la liberté d’expression (1982) réalisé par Graff afin de financer l’appel déposé à la suite de la défaite de la poursuite entamée par les artistes de Corridart contre la Ville de Montréal. Ce coffret, comprenant sérigraphies et textes, est accompagné par l’exposition du jugement surprenant prononcé par le Juge Ignace-J. Deslauriers en 1981. En 1988, douze ans après les événements et avant que l’appel ne soit entendu, le maire Jean Doré proposait un règlement à l’amiable pour dédommager les artistes.—En 2016, quarante ans plus tard, une nouvelle polémique éclate autour de la recréation de La croix du mont Royal, alimentée cette fois par le maire Denis Coderre. Les commissaires Marthe Carrier et Nicolas Mavrikakis refusent de se plier aux exigences de la Ville centre.—L’exposition présentée à la Galerie B-312 comprend une documentation des récents événements et présente un Hommage à Pierre Ayot et à tous ceux qui appuient la liberté d’expression, une affiche grand format où apparaissent les noms des individus et des organismes qui ont appuyé le projet de recréation de la croix.—Sont exposées des sérigraphies de Pierre Ayot, Marc Cramer, Laurent Gascon, Michael Haslam, Bob-Kevin McKenna, Guy Montpetit, Jean Noel, Kina Reusch, Jean-Pierre Séguin, Françoise Sullivan, Jean-Claude Thibodeau et Bill Vazan ainsi que des textes de Anne Trueblood Brodzky, François-Marc Gagnon, Claude Gosselin, Laurent Lamy, André Ménard, René Payant, Léo Rosshandler, Fernande Saint-Martin.—Le samedi 12 novembre, une diffusion en continu du documentaire produit par Bob McKenna, À propos de l’affaire Corridart, sera présentée.

 

 

Res Ipsa Loquitur : les faits parlent d’eux-mêmes…

 

—MARTHE CARRIER ET NICOLAS MAVRIKAKIS