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Annie Charland Thibodeau

Les multiples récits à contenir

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©Annie Charland Thibodeau—III (Ce que nous édifions), 2022—Crédit photo : Olivier Croteau

Annie Charland Thibodeau vit et travaille à Québec où elle a suivi une formation en sculpture à la Maison des métiers d’art. Elle détient également une maîtrise en arts performatifs de la Iceland University of the Arts. Son travail a été présenté au sein de plusieurs événements et expositions individuelles au Québec, notamment à L’Œil de Poisson, chez Axenéo7, chez Circa art actuel et au Musée des beaux-arts de Sherbrooke. En outre, ses recherches prennent ancrage dans des occasions de résidence, tant au Québec (Centre Bang, La Chambre Blanche, Est-Nord-Est) qu’à l’étranger (Irlande, Italie, Islande, Slovénie).

L'artiste remercie le Conseil des arts du Canada et la Ville de Québec pour leur soutien au projet, ainsi que Jonathan Dubuc, Berthier Lessard, Marc-André Dubuc et William Duchesne pour leur aide et collaboration lors des diverses moutures du projet.

Site web de l'artiste

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La Galerie B-312 est heureuse de commencer l’année 2025 avec Les multiples récits à contenir d’Annie Charland Thibodeau. Dans sa pratique artistique, l’artiste s’intéresse à la notion de monumentalité qu’elle a d’abord développée via une affinité matérielle avec le travail de la taille de la pierre. L’environnement dans lequel s’inscrit le monument, son étroite relation avec la pierre et leurs temporalités sont devenus des sujets de recherche centraux pour elle.—Une sculpture d’aspect minimaliste est posée au centre de la grande salle, sertie de plaques triangulaires de granit noir poli. La matérialité réfléchissante et l’angle d’inclinaison de la pierre permettent le miroitement des détails architecturaux de la galerie comme des personnes à proximité.Bien que cette œuvre ait déjà été présentée sous d’autres moutures, la sculpteure a conçu des structures étagées l’entourant afin de s’adapter au format de la grande salle. L’objet sculptural n’étant pas une finalité autonome pour l’artiste, il est important pour elle d’interagir avec les lieux d’accueil, un paramètre essentiel de sa démarche. En plus de rappeler le soubassement des monuments, cette nouvelle configuration suggère un parcours spécifique aux visiteurs et confère à la forme du piédestal le statut d’œuvre en soi.—Dans la petite salle, sur un dispositif en écho à celui de la grande salle, quatre boîtiers sont déposés, chacun contenant des lames pétrographiques. À Eskifjörður, en Islande de l’Est, des fragments d’une carrière de calcite désormais épuisée ont été offerts à l’artiste. En laboratoire, la pierre, collée sur une lamelle de verre, est réduite jusqu’à atteindre une épaisseur de 0,03 millimètres. Réalisées avec une équipe scientifique, les lames, prêtes à l’analyse minéralogique, sont présentées ici comme des objets témoins, des archives cristallisées. En travaillant la matière comme une géologue, mais à des fins artistiques, Annie Charland Thibodeau soulève que le microscopique peut survivre au monumental.—Dans la première œuvre, il semble manquer l’objet soutenu par le socle tandis que dans la deuxième, l’archive devient davantage pérenne que la mine qu’on aurait pu croire éternelle. De l'extraction rocheuse à la pérennité des sites mémoriels qui en découlent, tels des marqueurs de l’espace, de nouveaux récits se dessinent. Du monumental à l’infime, venez prendre la mesure de ces deux propositions.

Annie Charland Thibodeau vit et travaille à Québec où elle a suivi une formation en sculpture à la Maison des métiers d’art. Elle détient également une maîtrise en arts performatifs de la Iceland University of the Arts. Son travail a été présenté au sein de plusieurs événements et expositions individuelles au Québec, notamment à L’Œil de Poisson, chez Axenéo7, chez Circa art actuel et au Musée des beaux-arts de Sherbrooke. En outre, ses recherches prennent ancrage dans des occasions de résidence, tant au Québec (Centre Bang, La Chambre Blanche, Est-Nord-Est) qu’à l’étranger (Irlande, Italie, Islande, Slovénie).

L'artiste remercie le Conseil des arts du Canada et la Ville de Québec pour leur soutien au projet, ainsi que Jonathan Dubuc, Berthier Lessard, Marc-André Dubuc et William Duchesne pour leur aide et collaboration lors des diverses moutures du projet.

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