Daniel Corbeil
Sauvés des eaux ! Réaménagement d’un territoire immergé
Titulaire d’une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal, Daniel Corbeil partage son temps entre Montréal et Saint-Alexis-des-Monts. Depuis le début des années 1990, il a présenté son travail dans le cadre de nombreuses expositions individuelles et collectives, aussi bien au Québec et au Canada qu’à l’étranger. Parmi ses expositions récentes, signalons La fin des icebergs, présentée notamment à la Galerie des Ursulines, Tourcoing (France, 2022), ainsi que Module de survie : une écofiction (Musée régional de Rimouski, Maison des arts de Laval, 2018-2019). Ses œuvres font partie de collections publiques, dont celles du Musée National des beaux-arts du Québec et du Musée des beaux-arts du Canada. Une monographie sur l’ensemble de son œuvre est parue en 2018 aux Éditions Plein Sud.
À NOTER
L’artiste sera présent à différents moments au cours de l’exposition. Il en profitera pour travailler in situ et développer une série de dessins et de photographies complémentaire à Sauvés des eaux ! Réaménagement d’un territoire immergé.
Daniel Corbeil a invité Anne-Marie Belley, historienne de l’art et autrice, à prendre part au projet avec la rédaction d’un texte d’accompagnement. Venez les rencontrer le 14 décembre, dernier jour de l’exposition.
Site web
L'artiste remercie le Conseil des arts du Canada pour son soutien au projet.
La Galerie B-312 est heureuse de présenter, dans ses deux salles, la plus récente production de Daniel Corbeil. Avec Sauvés des eaux ! Réaménagement d’un territoire immergé, l’artiste relate la façon dont, dans un avenir rapproché, une petite communauté insulaire – qui s’est approprié un bâtiment industriel désaffecté – doit s’adapter à la montée rapide du niveau des océans, causée par le réchauffement planétaire. Les temps forts de ce récit prennent la forme de trois installations qui mettent en scène, avec la logique illusionniste propre au diorama, trois étapes cruciales du destin de cette communauté. Tout d’abord, la situation avant la montée des eaux, puis l’état des lieux lorsque les flots entourent et menacent le complexe, et, finalement, le moment où une partie de celui-ci se trouve submergée. D’un diorama à l’autre, on voit ainsi les réaménagements rendus nécessaires pour assurer la survie de ce groupe.—Dans la petite salle, une série de neuf photographies vient compléter et resserrer la trame suggérée par les installations. Disposées en séquences de manière à proposer une lecture narrative de l’ensemble, ces images donnent à voir des moments singuliers des efforts pour contrer l’inexorable avancée des eaux. Les prises de vue photographique ont nécessité l’ajout d’éléments scéniques (nuages, topographies de second plan, aquariums, etc.) qui sont devenus partie intégrante des installations initiales. Selon l’habitude de l’artiste, qui fait souvent dialoguer installation et photographie, les dioramas ont ainsi conservé les traces des dispositifs de mise en scène (notamment les tréteaux, les fonds de scène et divers appareillages) qui dévoilent les procédés servant à assurer l’effet de vraisemblance.—L’ensemble de l’exposition met en relief diverses facettes d’une ingéniosité qui confère un visage plus souriant à une fable pessimiste, dans laquelle on peut voir une parabole ludique des changements requis pour s’adapter à un territoire en transformation accélérée. Dans ses installations et photographies, l’artiste met les artifices du faux-semblant au service d’une projection qui relève moins de la fiction qu’on ne pourrait le penser.
—Jean-Philippe Beaulieu
Titulaire d’une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal, Daniel Corbeil partage son temps entre Montréal et Saint-Alexis-des-Monts. Depuis le début des années 1990, il a présenté son travail dans le cadre de nombreuses expositions individuelles et collectives, aussi bien au Québec et au Canada qu’à l’étranger. Parmi ses expositions récentes, signalons La fin des icebergs, présentée notamment à la Galerie des Ursulines, Tourcoing (France, 2022), ainsi que Module de survie : une écofiction (Musée régional de Rimouski, Maison des arts de Laval, 2018-2019). Ses œuvres font partie de collections publiques, dont celles du Musée National des beaux-arts du Québec et du Musée des beaux-arts du Canada. Une monographie sur l’ensemble de son œuvre est parue en 2018 aux Éditions Plein Sud.
À NOTER
L’artiste sera présent à différents moments au cours de l’exposition. Il en profitera pour travailler in situ et développer une série de dessins et de photographies complémentaire à Sauvés des eaux ! Réaménagement d’un territoire immergé.
Daniel Corbeil a invité Anne-Marie Belley, historienne de l’art et autrice, à prendre part au projet avec la rédaction d’un texte d’accompagnement. Venez les rencontrer le 14 décembre, dernier jour de l’exposition.
Site web
L'artiste remercie le Conseil des arts du Canada pour son soutien au projet.