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Soufïa Bensaïd

En résidence

Résidence d'été
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© Soufïa Bensaïd—Fragile, 2016—Crédit photo : genevieve rivard

Soufïa Bensaïd a la chance dans son parcours de vie de traverser des environnements culturels, sociaux et professionnels différents : la Tunisie – là où elle est née, la France – là où elle a étudié et le Québec – là où elle vit. C’est un cheminement qui lui permet de vivre une identité en mutation, de questionner les décalages de perception et les fondements identitaires, existentiels de l’individu. Ingénieure diplômée d’une grande école française, elle s’intéresse par la suite aux enjeux des communications. Artiste autodidacte, elle fait une formation sur mesure auprès d’artistes de renommée nationale et internationale invités au Canada.
Elle a présenté des expositions, des performances, des workshops, des interventions dans l’espace public, des publications, des résidences d’artistes au Canada, aux Etats-Unis, en Italie, en Espagne, en France, en Finlande, à Chypre, en Inde et en Tunisie.

Site web de l'artiste

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Que reste-t-il du passé ? est une résidence-installation jouant avec 16 ans d’archives d’atelier (2007-2023). Une œuvre éphémère, nécessaire, abordée tel un rituel de passage, mettant en relation les traces du passé et du présent. Une constellation d’œuvres visuelles, écrites, d’objets de performance, d’artefacts et de matériaux artistiques. Soufïa Bensaïd renoue avec un processus d’œuvres rituelles déjà activé dans le passé lors de périodes charnières notamment Ce que j’ai aimé faire avant 40 ans (2011, Galerie Articule) : une performance et une liste réalisée au quotidien pendant une année selon un protocole précis avant sa 40ème année. Dans cette œuvre-résidence des artistes seront invités pour réinterpréter des archives de leurs choix. Ce qui ne sera pas transformé, réactivé, conservé par l’invité, sera désintégré, réduit, rendu à la nature lors d’une performance en forme de rituel collectif qui clôturera la résidence dans un lieu à l’extérieur de la ville. 
Que reste-t-il du passé ? aborde la question du deuil. C’est un projet qui invite à plonger dans un processus d’abandon, d’accueil. Comment célébrer le passé et faire de l’espace ? Est-ce vraiment une fin lorsqu’un cycle s’achève ? Comment vivons-nous l’achèvement d’un parcours et l’éclosion d’un autre ? Comment des archives invitent-elles à créer un espace de transformation, de transmutation du passé en présent ? 

 

Soufïa Bensaïd a la chance dans son parcours de vie de traverser des environnements culturels, sociaux et professionnels différents : la Tunisie – là où elle est née, la France – là où elle a étudié et le Québec – là où elle vit. C’est un cheminement qui lui permet de vivre une identité en mutation, de questionner les décalages de perception et les fondements identitaires, existentiels de l’individu. Ingénieure diplômée d’une grande école française, elle s’intéresse par la suite aux enjeux des communications. Artiste autodidacte, elle fait une formation sur mesure auprès d’artistes de renommée nationale et internationale invités au Canada.
Elle a présenté des expositions, des performances, des workshops, des interventions dans l’espace public, des publications, des résidences d’artistes au Canada, aux Etats-Unis, en Italie, en Espagne, en France, en Finlande, à Chypre, en Inde et en Tunisie.

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