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Jean-Pierre Aubé

31 soleils (Dawn Chorus)

Conversations Montréal | Lyon — Galerie TATOR

Commissaires—Marthe Carrier et Chloé Grondeau

Exposition
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© Jean-Pierre Aubé—Photo : David Desaleux

La démarche interdisciplinaire de Jean-Pierre Aubé (performance sonore, art médiatique, installation, photographie) emprunte aux méthodes scientifiques les procédés de collecte de données. Il fabrique notamment des récepteurs d’ondes hertziennes de basses fréquences (VLF) pouvant enregistrer les sons des phénomènes naturels (orages électriques, aurores boréales, vents solaires). La technique est transcendée par une passion pour la complexité du monde matériel, source inépuisable d’inspiration et de transformation des consciences. Originaire de Kapuskasing en Ontario, Jean-Pierre Aubé vit et travaille à Montréal. Il a complété des études en sculpture et en photographie à l’Université Concordia et une maîtrise en arts visuels à l’UQAM. Il a participé à plusieurs expositions et événements artistiques au Canada et à l’étranger, notamment en Serbie, en Croatie et en Italie. On a pu voir son travail entre autres au Musée d’art contemporain de Montréal (2017), lors des journées d’ouverture de la Biennale de Venise et à la RAM radioartmobile (Rome), commissaire Louise Déry/Galerie de l’UQAM (Montréal, 2015), à Expression (Saint-Hyacinthe, 2015), à Le Fresnoy (Tourcoing, 2013), au Centre canadien d’architecture (Montréal, 2012), à Elektra (Montréal, 2012 et 2011), à AXENÉO7 (Gatineau, 2010), au Palais du Tau (Reims, 2008) et au Ludwig Museum (Budapest, 2007).

Site web de l'artiste

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Créée par Jean-Pierre Aubé, 31 soleils (Dawn chorus) est une installation composée d’une pièce vidéographique et d’un travail sonore. Totalement immersive, elle est le fruit de l’observation du lever du soleil couplé aux basses fréquences émises par les ondes radiophoniques à cet instant précis de la journée. Empruntant – comme à son habitude – aux méthodes scientifiques les procédés de collecte de données, l’artiste capte durant 31 jours ces « énergies » soumises à l’amplitude du champ magnétique terrestre. Les apparitions des stations radio sont ainsi enregistrées à l’aide d’un logiciel, d’une antenne et d’une radio usb, puis compilées dans une base de données. Par la suite, le logiciel crée alors pour chaque jour, ce que Jean-Pierre Aubé nomme une image/graphique qui permet de « visualiser », les variations de ces ondes induites par le soleil. L’image de l’astre diurne quant à elle fût saisie à l’aide d’un télescope solaire dont l’optique ne laisse filtrer que la lumière rouge, traduction visuelle de sa composante principale : l’hydrogène. À travers ce dernier, le soleil devient dès lors monochrome et revêt les traits d’un objet formel apocalyptique.

CONVERSATIONS MONTRÉAL | LYON 

LES ARTISTES–LES LIEUX 
VOLET I
 | LYON
Philippe Allard—La Factatory 
Jean-Pierre Aubé–Tator 
Thomas Bégin–Tator
Julie Favreau–La BF15 
Isabelle Guimond–Néon
Noémi McComber–Néon 
Tricia Middleton–Néon 
Guillaume Adjutor Provost–Bikini

EN RÉSIDENCE
Philippe Allard–La Factatory du 15 mars au 4 avril 2018 
Thomas Bégin–La Factatory du 8 mars au 31 mars 2018
Julie Favreau–Moly Sabata du 28 février au 31 mars 2018 
Tricia Middleton–Néon du 22 mars au 4 avril 2018 

LES ARTISTES–LES LIEUX 
VOLET II
 | MONTRÉAL

Lisa Duroux – La Vitrine, Atelier Daigneault | Schofield 
Julie Kieffer – Arprim, centre d'essai en art imprimé 
Caroline Saves – Galerie B-312
Benoît Vidal – Galerie B-312
Victor Yudaev – Diagonale

GALERIE TATOR
Lieu de diffusion dédié aux arts plastiques, au design et à l’architecture. Sa programmation est volontairement tournée vers l’expérimentation, dans le sens où elle conçoit l’exposition comme un projet, une recherche ou la mise en exergue d’un processus. Elle privilégie aussi la notion de transversalité, croisant sciemment les pratiques et les démarches. La galerie organise 5 expositions par an dans son espace ainsi que des projets hors les murs, dans des cadres ponctuels, comme la participation à des évènements culturels régionaux: Fête des Lumières, Biennale d’art contemporain de Lyon, Biennale ‘Musiques en scène’, Biennale Internationale Design Saint-Etienne, Biennale de l’architecture… mais également des projets qui s’inscrivent dans la durée comme le jardin artistique et partagé de l’Ilot d’Amaranthes d’Emmanuel Louisgrand (quartier de la Guillotière, Lyon 7ème), aujourd’hui pérenne au coeur de la place Mazagran, ou encore comme la Factatory (architecte: Philippe Rizzotti), architecture modulaire abritant des ateliers de travail pour artistes et designers, installée sur un terrain paysagé de la SNCF, faisant office de parc de sculptures (quartier Jean Macé, Lyon 7ème).

Conversations. Montréal /Lyon a été rendu possible grâce à l'appui du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de Montréal et du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec / Fonds Émérillon de coopération franco-québécoise et de l'Institut français / Ville de Lyon.

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La démarche interdisciplinaire de Jean-Pierre Aubé (performance sonore, art médiatique, installation, photographie) emprunte aux méthodes scientifiques les procédés de collecte de données. Il fabrique notamment des récepteurs d’ondes hertziennes de basses fréquences (VLF) pouvant enregistrer les sons des phénomènes naturels (orages électriques, aurores boréales, vents solaires). La technique est transcendée par une passion pour la complexité du monde matériel, source inépuisable d’inspiration et de transformation des consciences. Originaire de Kapuskasing en Ontario, Jean-Pierre Aubé vit et travaille à Montréal. Il a complété des études en sculpture et en photographie à l’Université Concordia et une maîtrise en arts visuels à l’UQAM. Il a participé à plusieurs expositions et événements artistiques au Canada et à l’étranger, notamment en Serbie, en Croatie et en Italie. On a pu voir son travail entre autres au Musée d’art contemporain de Montréal (2017), lors des journées d’ouverture de la Biennale de Venise et à la RAM radioartmobile (Rome), commissaire Louise Déry/Galerie de l’UQAM (Montréal, 2015), à Expression (Saint-Hyacinthe, 2015), à Le Fresnoy (Tourcoing, 2013), au Centre canadien d’architecture (Montréal, 2012), à Elektra (Montréal, 2012 et 2011), à AXENÉO7 (Gatineau, 2010), au Palais du Tau (Reims, 2008) et au Ludwig Museum (Budapest, 2007).

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